TEMOIGNAGE DE SANDRINE ET CARLOS
DO CAMPO, affixe "Les Gardiens d'Attila"
En hommage à Look et sa fille Maïa...
Tu es née le 1er avril 95...le plus joli des poissons
d'avril ! Tu es arrivée chez nous le 23 novembre de la
même année, ton ancien propriétaire n'en pouvait plus
de tes sottises de chiot à répétition....tu n'en
as pourtant jamais fait aucune chez nous ! Tu étais un amour
de chienne : gaie, sociable, joueuse, expressive....
Tu as obtenu d'excellents résultats en expositions au point d'
être recommandée (eh oui, première à la nationale
d'élevage plus le TAN haut la main, tout de même !). Nous
avons donc décidé de te faire faire des bébés
et c'est lors de ta première portée qu'est née Maïa
(17.10.96), que nous avons décidé de garder.
Tu n'as jamais eu de souci de santé particulier et tu nous as donné
une portée que nous avions décidé d'être la
dernière en avril 99.
Puis, un soir où tu nous as accompagnés chez des amis (leur
petite fille rêvait de jouer avec toi), tu es tombée
en montant les escaliers et cela nous a intrigués. Comme
cela ne s'est pas reproduit dans les jours qui ont suivi et que nous n'avions
jamais entendu parler de quoi que ce soit, nous ne nous sommes pas inquiétés
outre mesure : tomber, ça doit arriver à tout le monde,
non ? Puis, sur une durée relativement longue, d'autres signes
sont apparus : tu tombais de plus en plus souvent et, parfois même,
tu avais du mal à te relever ; nous t'avons donc emmenée
chez le vétérinaire qui nous a dit que tu souffrais simplement
d'un problème neurologique mais qui, comme d'autres,
n'a pas su nous en dire plus. Puis, tu t'es mise à perdre l'équilibre
de façon de plus en plus fréquente, à tomber lorsque
tu voulais courir après ta balle, et rester comme "dans les
vapes" les pattes écartées et le regard dans le vide
en te relevant ; tu avais en effet toujours envie de jouer et tu ne semblais
pas souffrir. D'ailleurs, même en dehors de toute période
d'activité, le fait de lever la tête te faisait perdre tout
contrôle de l'équilibre...puis tu es ensuite de moins en
moins sortie de ta niche car tout déplacement devenait laborieux.
Mais, une journée de juin 2001, nous avons pris la difficile décision
de faire venir le vétérinaire pour mettre fin à ce
handicap devenu bien trop lourd ; ta fille Maïa
t'a accompagnée ce jour là : elle présentait
les mêmes symptômes, mais dont la progression était
plus rapide ; il nous a paru en effet égoïste à ce
moment là d'attendre qu'elle devienne handicapée à
ton stade puisqu'il était évident que c'était la
même chose.
Aujourd'hui encore nous pensons à toi et à ta joie
de vivre qui aurait fait sourire les plus démoralisés.
Mais bon, si le Paradis des chiens existe, tu y es sûrement en train
de t'y ébattre car nul doute que tu y as ta place !
Sandrine et Carlos.
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